Ce titre du Devoir me prête des propos que je n’ai jamais tenus. Je n’ai jamais associé le premier ministre Justin Trudeau à ces comportements historiquement avérés mais qui datent des siècles passés. Je rattache certes la charge récente du gouvernement fédéral contre le Québec dans ses compétences, à la longue histoire de ce régime dans une perspective historique d’actions à l’encontre des francophones et des autochtones. J’ai également rattaché l’œuvre de Justin Trudeau à celle de son père P.E. Trudeau. Mais ici on tente de faire un amalgame qui suggère que le Parti Québécois associerait Justin Trudeau à rien de moins que des meurtres. Justin Trudeau est à mes yeux la continuité historique de son père quant à l’absence de collaboration sur les questions culturelles, linguistiques et politiques. Mais en aucun cas, l’ai-je associé à de la violence physique d’aucune manière, ce qui est une évidence. Il y a une continuité dans l’attitude de ce régime vis-à-vis des francophones et des autochtones. J’assume et je maintiens entièrement mes propos qui sont inscrits dans un constat historique avec des faits. Évidemment l’hostilité du régime fédéral ne s’exprime pas de la même manière à travers les époques mais peut, pour autant, être constante. Voici le verbatim du point de presse en question : Journaliste : Donc, il y a eu un événement déclencheur. Pour vous, dans les derniers jours, il y a eu un événement déclencheur. M. St-Pierre Plamondon : Oui, c'est-à-dire que je rattache ce que je qualifie de charge d'offensive contre le Québec, je le rattache avec la longue histoire du Québec dans le Canada et la triste histoire des francophones et des peuples autochtones dans ce régime d'origine coloniale. Tout ça est en continuité. Justin Trudeau est en continuité avec son père, Pierre Elliott Trudeau. Donc, je suis toujours surpris dans les commentateurs de l'actualité d'entendre qu'il n'y a pas d'intentions derrière ça. C'est vraiment d'oublier l'histoire récente, comme le rapatriement unilatéral de la Constitution canadienne sans le Québec, d'oublier l'œuvre de Pierre Elliott Trudeau, d'oublier ce que les francophones ont vécu dans les déportations, les exécutions, l'interdiction d'avoir de l'éducation en français. Ce régime-là a été constant durant toute son histoire. Et moi, ce que je dis, puis ça a fait plus d'émois que ce que je pensais, parce que ça me semble évident, si on ne se bouge pas, il va nous arriver ce qui est arrivé aux francophones dans toutes les autres provinces canadiennes. Et ça ne prend pas un gros cours de l'histoire du Canada pour rattacher les événements récents avec ce que le Canada a toujours été vis-à-vis les francophones et les peuples autochtones dans toute son histoire. »
@PaulPlamondon La meilleure rispote est d’éviter d’encourager ce journal malhonnête dans la polarisation extrême. @LeDevoir s’en va t’en guerre ne mérite que notre indifférence.
@PaulPlamondon Il faudrait ajouter le comportement de certains médias qui sont clairement de mauvaises foi. Il faut aussi rappeler le feu du parlement en 1849, journaldemontreal.com/2021/01/10/le-…
@PaulPlamondon Vous avez associé le fédéralisme, présentement incarné par Trudeau. C’est la même chose.
Pourtant votre frère politique, le Bloc, continue toujours d’appuyer Justin Trudeau pour s’assurer qu’il reste au pouvoir même jusqu’à une semaine passée la date d’élection prédéterminée. Ils refusent toujours avec le NDP d’appuyer une motion de non confiance permettant de se débarrasser de ce Trudeau. Il semble que pour les députés du Bloc, leur pension à vie est beaucoup plus importante que le sort des québécois. Pas pour rien qu’on dit qu’un vote pour le Bloc est un vote pour Trudeau.
@PaulPlamondon J’ai cessé mon abonnement au Devoir il y a bien longtemps pour un comportement de ce genre , comportement inadmissible pour un journal qui se veut sérieux.
@PaulPlamondon Donc si j’ai bien compris, ce que vous êtes en train de me dire, c’est que Le Devoir ment sciemment, à la population québécoise? *
Cher Monsieur Plamondon, cet article a été publié dans Le Devoir. Comme le disait si bien Monsieur Parizeau, compte tenu du nombre de lecteurs de ce journal, cela reste entre nous.