1/3 Se souvenir, des belles choses… 40 saisons de bonheur à @lequipe. Il est temps de s’envoler et de se mettre en orbite, en mode Spoutnik libre. Humer l’air du temps et graviter autour des passions qui auront accompagné une aventure à multiples facettes au sein de la grande maison. Et ce après avoir été fêté par @mgurtler le boss et toute la rédaction du journal en belle compagnie avec quatre braves compagnons soldats, Olivier Clevenot, Dominique Issartel, François Peisson et Marc Ventouillac au talent de barde insoupçonné. Pas simple de dire adieu dans ces moments, le ventre noué. On ne trouve pas les bons mots. En revanche les maladroits se bousculent comme une portée d’épagneuls bretons saoulés au cidre brut. Alors on s’assoit et on les couche. Les mots. Pas les épagneuls. Une vie à L’Equipe ça commence par hasard. Parce qu’après deux saisons au Monde du Tennis tu vis ta première liquidation judiciaire. Tu entends alors parler d’un poste de journaliste à L’Equipe pour prendre en main le lancement des pages Loto Sportif. Merci à #JacquesCarducci et sa grosse moustache, qui m’aura fait venir, et m’aura formé à coups bourrades dans le dos et d’éclats de rires, pour écrire plus vite à la machine. Avec deux doigts chefs oh ! Merci aussi au grand et impressionnant #RobertPariente qui validera mon embauche et m’ouvrira les portes du Faubourg Montmartre. Un Seigneur. Une Légende. Entrée dans la confrérie. C’était l’époque bénie ou nous étions nous-mêmes des seigneurs. L’âge d’or de la grande presse. Comme les médecins, les instituteurs dans la vie d’avant. La suite c’est l’histoire d’un chat aux sept vies. Parce que c’est ça L’Equipe. La maison est unique et multiple. Tout aura donc commencé avec le Loto en 1985, « 1N2 » pour se terminer avec l’aventure Formule 1. Via un passage express en soutien au tennis, en attendant qu’une place se libère au foot. Enfin le foot en 1987 ! Enfin, surtout le foot anglais… Enfin, surtout Manchester United… Enfin, surtout sir Alex Ferguson… Et la Roumanie 🇷🇴 sous Ceaucescu. Et les Pays-Bas 🇳🇱 . L’Oranje Army. Et les @girondins de Claude Bez et ensuite Alain Afflelou. Avec Liza, Zizou, Lacombe, Battiston et tant d’autres. L’@OM_Officiel OM aussi, avec Bernard Tapie aux commandes. Encore merci pour les baffes Nanard! Et puis @MontpellierHSC Montpellier et l’unique Louis Nicollin. Loulou mon tonton. Louis je t’aime. @lemaglequipe ensuite (1999-2017). Les années récompense. Les années tourbillon. Les années tour du monde. Les années à appréhender et à s’attacher à la confrérie des photographes. Jusqu’à y découvrir un personnage qui allait s’affirmer écrivain de talent #FranckCourtes. Sans oublier les précieux des services icono et à la doc. Pardon de mes quêtes parfois obsessionnelles et mes demandes répétées. Tout pareil aux magiciens qui gèrent la copie que ce soit au Mag ou au quotidien. Ces deux dernières envolées sont bien évidemment à féminiser. Avec le même enthousiasme. J’en aurai vu passer des red chefs, des formules au Mag. Beaucoup de hauts, pour peu de bas. Soldat un jour. Soldat toujours. Et en parallèle les autres vie que L’Equipe t’offre. La naissance de L’Equipe TV. Très vite #OlivierMénard me fait venir à @lequipedusoir. Merci Mémé ! Une aventure partagée dès la naissance de l’EDS et jusqu’à presque aujourd’hui avec les copains, quelques copines et Monsieur @DidierRoustan, qui m’arrache des larmes dès que je pense à lui, et sa complice, my pupil @CarineGalli ! Le changement de grille de l’EDS avec le début à 23h l’an passé aura eu raison de ma foi. Papy se couche tôt. Photos 2. Franck Courtes et 3. Pauce
2/3 Travailler à l’Equipe c’est aussi vivre des passions extérieures, avec l’accord des patrons. Aller parler foot à Europe 1 sous #Sacco, puis #PierreLouisBasse, puis #ChristianJeanpierre. Que des mecs bien. Et un jour le transfert à RTL. « On refaiiiiit le match ! » Sacco bien sûr, Puis une autre bande d’amis @PascalPraud, comme chef d’orchestre, @COllivier61 efficace et attachant patron et aussi @balbir_denis, mon Ghandi. On ne se prend pas encore le chou avec le 4-2-3-1 et moins encore avec les passes complétées, les zones d’occupation et les avantages de la défense à trois. Le foot alors c’est le « flat back four » comme dans « The Full Monty ». C’est les hooligans. C’est Terry Butcher en sang avec l’Angleterre. C’est les vestiaires ouverts après les matches. C’est C’est #GuyRoux qui t’engueule. C’est le petit déjeuner que tu prends avec #DavidBeckham à la cantine de Carrington. Et même quand Bez et Tapie lâchent sur toi et les copains, la meute, tu vis ça avec dérision. Et tu ris d’eux. Eh les gars c’est que du foot. Tu savais qu’ils tomberaient avant toi. Et puis des passages qui marquent, chez @canalplus pour « Les Spécialistes » et sur France Tv pour vivre la FACup avec la gentillesse de @LLuyat et l’espièglerie de ma scouser préférée @LouiseEkland. Et tant d’autres opportunités. Jusqu’à apprendre à dire non pour ne plus se laisser happer par trop de strapontins à gauche et à droite. Il y aura quelques chemins de traverses à s’essayer à l’athlétisme au rugby et au hockey sur glace, mais surtout une décennie à picorer du @MotoGP, pas encore baptisé MotoGP. La décennie @ValeYellow46. La plus belle. Ciao amici di Tavullia ! Et les copains éternels. Hervé Poncharal @Tech3Racing, le génial Guy‘ (prononcer Gaye) dompteur, dresseur, concepteur, docteur, préparateur, réparateur de moto, sans oublier le flegmatique Poposan (#PierreHenriPotherat). La suite c’est une exfiltration du Mag par @JPhLeclaire en 2017. Retour au quotidien. -Tu vas faire de la F1. -Ah non j’y ai gouté, j’ai pas aimé -J’ai besoin de toi -C’est une proposition ou c’est coercitif ? -Ce n’est pas une proposition. -Ok boss Et hop c’était parti. Avec dans la musette, les essais autos. Une rubrique entamée au Mag et qui allait pour moi, vivre son prolongement en bonus au quotidien. Formé par @StefBarbe. Une machine de guerre Stéphane. Il fallait se montrer à la hauteur. Il est l’heure de remercier Jean-Philippe Leclaire pour m’avoir poussé à faire de la F1. Je suis arrivé comme un petit boulet, mais j’ai vite appris avec l’ami @FredericFerret, l’Indiana Jones du paddock. J’ai tout de même mis deux ans à admettre qu’il n’y avait plus de warm up le dimanche matin (ndlr depuis 1995). Une presque décennie à appréhender un monde passionnant. Un peu consanguin sans doute, mais le niveau des interlocuteurs est bluffant. Et leur disponibilité exceptionnelle. Quand un pilote se met dans le mur à 250 km/h, s’il est OK physiquement, il passe en zone mixte dans la demie-heure. Et il raconte. Cinq jours avant un match de foot tu ne peux plus rencontrer un joueur, Ni assister à un entraînement. Eh les gars c’est que du foot. Content de m’être distancié de ce que vous êtes devenus. Photos 1. Bertrand Desprez. 2. Hugues Lawson Body
3/3 La @F1 c’est aussi de l’attachement. Comme lors de mes saisons foot au carrefour du XXe et du XXIe siècle en fait. Les années légères. Où se sont noués de véritables liens avec la génération 98. Comme avant avec celle de 1984. Merci Fabien, merci Bixente, merci Robert « muscle ton jeu », merci Zinedine, merci Patrick, merci Michel, merci Luis, merci Maxime, merci Jean, merci Aimé, merci Roger, merci Didier. Merci tous quoi ❤️. Merci pour 1998. Merci pour 2000. Merci aussi pour 2018, vécu en supporter en tribunes, avec une seule jambe valide, à sauter comme un cabri boiteux. Aïe… La F1, donc, c’est aussi de l’attachement. La confiance et l’amitié de @PierreGASLY, de ses proches et de sa famille. Affection absolue. La gentillesse plus réservée mais réelle d’@OconEsteban. La classe de @LewisHamilton. Le génie de « Brilliant Orange » @Max33Verstappen. Total héros. Comme le fut #AlainProst. Vous pourrez enlever tous les points au permis de Max il ne changera rien. No surrender ! Et puis la solidarité d’une bande de reporters amis dans le paddock. United Colors of Formula 1. Ah nos dîners épicés. Chilli for ever. Quelles suées… Assumer aussi, son côté franchouillard. Il faut qu’il soit exemplaire pour garder l’envie de supporter @AlpineF1Team tout en chroniquant leurs errances successives. On appelle ça l’amour vache. La F1 c’est aussi et presque surtout, le GP de Monaco 🇲🇨. Le joyau de la couronne. Là où je sais être de la famille. Une autre identité. Celle du costume, de la cravate de l’Automobile Club de Monaco, des échanges avec le Prince Albert II, et les amis du Rocher. Ma sœur, mon amie, @GenBerti, l’éternel et si attachant Président de l’@ACM_Media Michel Boéri, @RMICOUD, l’homme, le frère, de toutes les solutions à l’ACM, la précieuse et si solaire #ChristineSprile et #MatthieuMercier au @palaismonaco. Et bien sûr mon joyeux complice @NSaussier, qui m’aura tant aidé lui aussi à monter des projets improbables avec le Prince Albert. Et toujours avec la belle humeur accrochée au cœur. Sans oublier Monsieur «Champion’s League des Mangas » alias @CedricBiscay. Et comment ne pas citer @YANoghes dont les documentaires et films font rayonner le cœur et l’âme du ce GP. Et inspirent au moment de trouver des angles de sujets. @Charles_Leclerc bien évidemment. Sa famille ses copains avec qui travailler, confine au plaisir de fréquenter des « gens de bien ». Un cocon d’où naissent les enfants dont on ne peut qu’être fiers. Amis, je serai là en 2026, en 2027… Enfin je serai toujours là quoi ! Bon, il est temps de conclure. Je sais @benoitfuric… je fais trop long. Tu couperas. Enfin non, pas cette fois. Il y a des chapitres qui se ferment, d’autres qui vont se poursuivre comme le GP de Monaco. Mais pas seulement. Quinze années à partager une relation privilégiée avec les acteurs de l’industrie automobile, ne s’effaceront pas comme ça. Le monde des essayeurs génère lui aussi ses pépites.#JacquesChevalier tu es mon Maître. Cette vie là ouvre de nouvelles perspectives. Il faut laisser le vent porter les désirs et les envies de chacun. Une autre vie, en mode décontracté après L’Equipe, ou qui sait encore un peu avec L’Equipe, s’ouvre. Parce que j’aurai encore plaisir à échanger et imaginer avec un autre ami @jeromebourret, cette déesse aux quatre bras. Il est toujours bon de rêver. Et de ne jamais renoncer à demain. La plume démange toujours, la curiosité brule encore, le désir de l’autre reste intact. Et le sac de voyage est toujours dans l’entrée. Se supposer de belles choses… ⏰ Photos. 1. Hugues Lawson Body 2. Richard Martin 3. Franck Courtes
@erikbielderman Quelle belle vie que la vôtre Erik ! A la lecture de vos lignes on ne peut que vous envier. Bravo et bonne continuation ☀️
@erikbielderman Magnifique, émouvant, à votre image. Mon ressenti me dit que c'est pas faux. Bonne continuation à vous !